Paintball

Publié le par Spooky

 

Sur l’invitation de l’association Bulle d’Encre, dont je suis un tout récent membre, j’ai pu faire, pour la première fois de ma vie, un paint-ball. Cela s’est passé dans un petit village aux confins de l’Eure et Loir et de l’Eure, à une heure à l’ouest de Paris, sur un site dédié de plusieurs hectares.


Accompagnés par un formateur-arbitre, nous avons ainsi joué à la guéguerre sur plusieurs terrains et jeux. Nous avons ainsi enfilé des combinaisons de camouflage, surmontées d’un masque de protection, les billes étant quand même assez cinglantes quand elles vous touchent. Chacun d’entre nous a reçu un lanceur, c'est-à-dire un fusil munis d’un réservoir de billes et d’une chambre de propulsion à air. Répartis en deux équipes de 8, puisque nous étions 16, nous nous sommes d’abord affrontés sur un petit terrain clos, encombré de vieux pneus entassés. Le but ? Eliminer l’équipe adverse, tout simplement ; si vous êtes touché(e) par une bille qui éclate, vous êtes éliminé(e) ; à ce moment-là, vous vous levez et avec le lanceur dressé, vous rendez hors du terrain ou dans votre zone afin de repartir à zéro. Le terrain suivant est un terrain où des palettes accolées forment une sorte de labyrinthe entre deux cabanes, refuges des deux équipes, au centre duquel se trouve un drapeau, lequel drapeau doit être ramené dans la cabane pour que la partie soit terminée.



 

Notre équipe s’est montrée la meilleure à ce jeu puisque grâce à la qualité de sprint de Nicolas, ce fut rapidement fait, et à deux reprises, puisqu’il y eut un match en trois manches. Après une petite pause, nous partîmes pour le troisième et dernier terrain de jeu prévu (le site en comptant d’autres, notamment une salle gonflable) : la forêt. Une forêt dont le sous-bois a été en partie dégagé, mais qui compte de nombreux obstacles : tas de palettes, grosses planches clouées aux arbres, arbres déracinés… Les abris sont nombreux, entre deux camps représentés par des « tentes » en bois, et même un petit fort dans un coin. Là, les variantes sont nombreuses : drapeau à récupérer, fort à prendre, mort subite… La partie peut être courte, avec un temps imposé (5 minutes) ou durer une demie-heure… Enfin c’est l’impression que cela peut donner, car engoncé dans votre combinaison, avec un masque qui vous empêche de respirer sereinemement, il est facile de perdre la notion du temps.

 


A deux reprises je me suis même surpris dans un état second, n’entendant d’abord plus que les battements de mon cœur, puis la réalité faisant à nouveau irruption, avec le sifflement des projectiles lancés à 300 km/h autour de soi, les impacts sur l’abri où l’on se trouve… Le paintball est une expérience surprenante, où les émotions brutes se succèdent sans qu’on en ait réellement conscience. Je n’ai cependant perdu de vue à aucun instant qu’il s’agissait ds’un jeu, que les gens autour de moi étaient des camarades. Mais les sens sont sollicités d’une façon différente de la vie de tous les jours, on s’escrime à distinguer le casque ou l’arme distinctifs de l’adversaire, lorsqu’on reçoit un projectile il peut y avoir un peu de douleur, et comme je l’ai écrit plus haut on entend ceux-ci vous dépasser à toute vitesse.



En ce qui me concerne j’essayais d’économiser mes billes,  ne tirant qu’en étant à peu près sûr de toucher un adversaire. Cela m’a valu de me faire toucher à plusieurs reprises pendant des périodes où je cherchais ceux d’en face, sans penser à me protéger particulièrement. L’ambiance générale était sympathique, sans verser dans le bon enfant puisque tout le monde ne se connaissait pas. J’avoue que c’était quand même assez marrant de dégommer celui d’entre nous qui avait son propre matériel (combinaison, casque, lanceur, etc.) au bout de deux minutes de jeu ou le kamikaze sans arme dans la forêt… deux fois de suite.


 

Plutôt de conviction anti-militariste, j'ai pris du plaisir à passer ces 3 heures à dégommer des camarades. C'est une activité qui détend bien, qui donne des poussées d'adrénaline et qui permet de perdre pas mal d'eau... Et au final, seuls quelques bleus témoignent de la "violence" de l'exrcice. Ce fut donc une expérience sympathique, intéressante, que je regrette seulement de ne pas avoir découverte plus tôt. Je recommencerai volontiers.


NB : Toutes les photos illustant la note, à l'xception du bandeau supérieur, sont issues de notre partie de dimanche ; retrouvez-en d'autres sur le site d'Acting Paintball.

 



Spooky.

Publié dans Ces petits riens...

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S
<br /> <br /> Ah mais lol !<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> On veut du Whisky ! On veut du Whisky ! On veut du Whisky !<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Steph > Euh eh bien quand j'aurai quelque chose à dire, qu'il se passera un truc intéressant dans ma vie ou quand j'aurai une histoire rigolote à raconter...<br /> <br /> <br /> Mes pieds velus te manquent ? :)<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Je me demandais... à quand un nouvel article sur ce blog ? hein dis ? Steuplé ?<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> pierig > Je t'avoue que l'idée de faire ça avec mes collègues ne me déplairait pas, gniark gniark gniark :)<br /> <br /> <br /> Steph > Oui ça s'appelle Laser Quest je crois non ? Pourquoi pas un de ces quatre...<br /> <br /> <br /> <br />
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